Vouloir un enfant alors que l’on se sait porteuse du virus du sida est une lourde responsabilité. En effet, la mère peut transmettre ce virus à son bébé par l’intermédiaire des échanges fœtomaternels.
Mais tous les enfants de mères contaminées ne développent pas la maladie, bien au contraire. Certaines cultures cellulaires faites à partir de prélèvements sur des fœtus de 12 à 15 semaines montrent déjà la présence de l’ADN viral. Mais d’autres recherches tendent à conclure que la contamination se fait le plus souvent de manière tardive, dans les derniers mois de grossesse et, peut-être, uniquement au moment de l’accouchement. Ce qui conduit aujourd’hui à proposer aux futures mamans séropositives d’accoucher volontairement avant terme.
Elle reçoivent également un traitement à base d’AZT. antiviral actif sur le virus du sida dès le deuxième trimestre de leur grossesse, au cours de l’accouchement et durant les six premières semaines de la vie du bébé. Il semble que l’AZT évite le passage du virus de la mère à l’enfant mais, en passant la barrière placentaire, il a aussi un rôle protecteur sur le fœtus. Ce protocole a fait chuter le taux d’enfants contaminés de 20 % à 10 %. En revanche, si l’enfant est contaminé, le pronostic vital est sombre. 80 % d’entre eux développent très vite des symptômes proches de ceux de l’adulte. Certains médecins préconisent la mise en place de traitements par trithérapie dès la huitième semaine après la naissance.
L’allaitement maternel est-il formellement déconseillé ? Les médecins redoutent que le lait infecté de la mère n’augmente les risques pour l’enfant.
Le risque de contamination est essentiellement, semble-t-il. lié au stade de la maladie de la mère et au taux de réplication du virus. Le risque est encore fonction du virus lui-même.
De plus, compte tenu de la présence d’anticorps maternels dans le sang du nouveau-né. le diagnostic de contamination ne peut se faire que 12 à 15 mois après la naissance.
L’enfant peut être atteint de deux formes de sida. L’une, très sévère, se déclare rapidement et ne laisse pas beaucoup plus de cinq ans de vie à l’enfant. L’autre, plus évolutive, ne se révèle qu’au bout de six ou sept ans et pourrait ne pas être fatale. Mais les difficultés pour ces enfants ne sont pas uniquement d’ordre médical. Un certain nombre sont aussi des orphelins, soit parce que leur mère décède, soit par abandon, leur famille se sentant incapable d’affronter cette terrible maladie.
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