Le bébé vient au monde avec une certaine immunité, reçue de sa mère, aux maladies dont elle a été affectée et contre lesquelles elle possède encore des anticorps durant sa grossesse. Cette « immunité passive » du nouveau-né est assez solide jusqu’à trois mois mais diminue ensuite et disparaît à partir de 5-6 mois. C’est pourquoi, à partir de cet âge, on peut observer des maladies telles que varicelle, rougeole, ou oreillons en cas de contamination dans la fratrie ou en crèche.
Malgré ce degré d’immunité passive permettant d’affronter les premières agressions, les défenses contre l’infection (microbes, virus, levures) sont, à cet âge de la vie, fragiles et peu vigoureuses. Aussi doit-on être particulièrement attentif, et chacun sait que l’infection dans la période néonatale est un risque permanent.
Nous avons insisté sur le rôle de l’allaitement maternel dans sa prévention.
Il faut aussi souligner combien les signes d’infection sont parfois difficiles à mettre en évidence. La température, en particulier, peut être élevée ou basse, en dessous de 37°.
Chaque mère, dès qu’elle rentre à la maison avec son bébé, au sortir de la maternité, pense instantanément qu’il pourra être malade, avoir beaucoup de fièvre, que faire s’il est malade la nuit ? Quel médecin va-t-on appeler?
Mais rassurez-vous. En fait, ces situations sont rares. Si le bébé est en bonne santé, reprend normalement son poids de naissance, a un régime bien adapté, grossit régulièrement, il est solide, vigoureux et sauf contamination dans des circonstances particulières, à peu de risques de tomber malade tout d’un coup et d’avoir besoin d’un médecin de façon urgente.
Vous devez, néanmoins connaître les gestes essentiels, et vous faire rapidement une idée de son état de santé.
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