Enceinte? Qu’est-ce qui va changer dans votre vie ?
Psychologiquement, tout va changer, jour après jour, semaine après semaine. L’attente n’est au début qu’une idée, puis elle se précise et prend forme, puis mouvement. Et vos réactions suivent. Vous étiez une, vous commencez à vous sentir deux, vous imaginez votre vie à trois : le père, l’enfant et vous. Alors peu à peu, vous réalisez que tout sera désormais différent.
Dans celui-ci, je voudrais vous parler de la vie pratique, quotidienne, celle au sujet de laquelle vous vous posez les premières questions : travail, voyages, sports, etc. Vous allez voir que les changements, car il y en aura, seront progressifs ; ils dépendront de votre état de santé, de vos activités, de vos goûts. Ils dépendront aussi du bébé : il va se développer, prendre plus de place, se faire plus lourd, il est normal qu’une certaine fatigue s’ensuive, et que vous deviez modifier un peu votre façon de vivre.

Votre travail:
Parlons d’abord du travail. Quelle incidence peut-il avoir sur l’avenir de la grossesse, donc sur celui de l’enfant ? C’est ce que plusieurs enquêtes ont étudié, voici leurs conclusions :
– effectué dans des conditions normales,
le travail, qu’il soit fait à l’extérieur ou à domicile, ne nuit pas à la grossesse ;
– lorsqu’une femme travaille à l’extérieur, elle est souvent plus à même de prendre sa santé en charge car dans son milieu professionnel, elle est mieux informée ;
– mais il y a certains facteurs qui augmentent les risques de prématurité,
par exemple des conditions de travail particulièrement pénibles physiquement. De ce fait, de nombreuses dispositions ont déjà été prises pour la protection des futures mères.
On ne peut que conseiller à la femme qui attend un enfant, et qui effectue un travail pénible, de consulter le médecin du travail : celui-ci pourra demander à l’employeur un aménagement de poste, ou un changement temporaire, et/ou une réduction de la durée du travail. Si cela n’a pas été possible, la femme enceinte s’adressera à son médecin traitant. Les médecins sont aujourd’hui bien informés des risques que représentent des travaux particulièrement pénibles ; et, s’ils le jugent nécessaire, ils prescrivent un arrêt de travail qui s’ajoute aux congés prénataux légaux.
Il en est de même pour le travail fait chez soi : son incidence sur le déroulement de la grossesse dépend des conditions dans lesquelles vit la future mère. Si elle est bien informée, bien suivie, et s’il le faut aidée, tout ira bien. Mais si elle a déjà plusieurs enfants, si elle est accablée de travail et vit dans de mauvaises conditions socio-économiques, elle risque d’avoir des difficultés à mener sa grossesse à terme. Mais cela relève du bon sens.
On ne peut donc établir l’équation travaille = danger, ou travail = protection, tout dépend des circonstances. Mais regardons les choses de plus près.

Si vous êtes salariée, vous savez probablement que la loi prévoit que vous pouvez prendre six semaines de repos avant la date prévue pour l’accouchement, et dix semaines après. Plus qu’une possibilité, ce repos est d’ailleurs une obligation pour recevoir les indemnités journalières. En fait, vous pouvez vous reposer moins longtemps, mais pour recevoir vos indemnités journalières, il faut vous arrêter au moins 8 semaines en tout.
Ce temps de repos est court, mais il peut être suffisant si votre grossesse se déroule bien, et si votre travail est peu fatigant. Par contre six semaines de repos avant l’accouchement sont insuffisantes dans de nombreux cas et justifient largement de s’arrêter avant la date prévue. Et dans bien des cas (naissance de jumeaux, attente du troisième enfant, etc.), la loi prévoit un congé de maternité plus long.
Les jeunes femmes dont le métier est incompatible avec la grossesse (artistes et mannequins) à partir du moment où celle-ci est très visible peuvent s’arrêter de travailler dès la 21e semaine, après accord du médecin-conseil et sur présentation d’un certificat médical. Elles sont indemnisées par la Sécurité sociale au tarif maladie.
Nous vous signalons dès maintenant que si vous étiez malade et obligée d’interrompre votre travail, vous ne pourriez pas être licenciée, et vous seriez indemnisée par la Sécurité sociale au tarif maladie pour le temps de votre absence.
D’autres raisons indépendantes de la fatigue causée par un travail pénible entraînent un changement de poste pour tout ou partie de la grossesse :
– dès le début de la grossesse pour les femmes travaillant dans un laboratoire de radiologie médicale ou industrielle, à cause de l’exposition aux rayonnements ;
– également dès le début de la grossesse pour les femmes amenées à manipuler des produits chimiques, des toxiques ou des solvants ;
– pendant les trois premiers mois de la grossesse, en cas d’épidémie de rubéole, pour les femmes que leur métier met en rapport avec des enfants, institutrices par exemple, si elles ont un sérodiagnostic négatif (c’est-à-dire si elles ne sont pas protégées contre la rubéole).
Ajoutons que le travail sur ordinateur, qui a été parfois incriminé, semble vraiment ne faire courir aucun risque particulier à une femme enceinte. Quelques mouvements de détente.
Ici, je voudrais dire deux mots aux femmes qui ont l’habitude de travailler de longs moments assises ou de longs moments debout.
Ce qui est bien, c’est de prendre l’habitude, le plus souvent possible, de « casser » les tensions musculaires liées aux positions gardées un peu trop longtemps : station assise devant un ordinateur, station debout avec le bras en l’air, pour écrire au tableau.
Pour vous détendre, faites le mouvement qu’on fait spontanément le matin au réveil : étirez haut les bras au-dessus de la tête, ou bien, si cela n’est pas possible socialement, voici quelques exercices plus discrets :
• haussez les épaules en inspirant, tenez quelques secondes, puis relâchez en soupirant ;  » faites 2 ou 3 mouvements des épaules en rotation avant et arrière ou roulez « des mécaniques » 2 ou 3 fois ;
« faites 2 ou 3 « cercles de chevilles » ou flexions-extensions des chevilles pour faire circuler le sang dans les membres inférieurs.
Ce ne sont pas des exercices à faire en série de 10 ou de 20, mais simplement des mouvements de détente à faire de temps en temps. *Chez vous.
Vous aurez, comme toutes les femmes qui attendent un enfant, l’envie de tout ranger dans la maison, ce qui est nécessaire comme ce qui l’est moins ; la chambre où sera le berceau, mais les autres aussi, pour qu’en arrivant « il » trouve tout net, joli, bien soigné. C’est normal. Mais évitez quand même les efforts excessifs. D’ailleurs, vous vous rendrez bien compte vous-même de vos limites. Et ne remuez pas vous-même la grosse commode aux tiroirs pleins à craquer, ne décidez pas à un mois de votre accouchement qu’il est indispensable de peindre ou de tapisser, ce qui vous obligerait à passer des heures sur l’échelle les bras tendus.
Pensez particulièrement à ces recommandations si vous êtes obligée de déménager, ce qui arrive souvent quand on attend un enfant. Essayez de déménager au milieu de votre grossesse, c’est-à-dire pendant la meilleure période, plutôt qu’au début ou à la fin.
Pour entretenir la maison, les produits habituels peuvent être utilisés, ils ne sont pas dangereux.
Enfin, que vous travailliez à l’extérieur ou non, deux précautions supplémentaires sont à prendre en ce qui concerne votre vie quotidienne:
■ évitez toute source de contamination éventuelle, c’est-à-dire abstenez-vous de rendre visite à des malades ayant une affection contagieuse;

■ méfiez-vous des chats qui peuvent transmettre la toxoplasmose. Si vous n’êtes pas immunisée contre la toxoplasmose, vous n’êtes pas obligée de vous séparer de votre chat, mais demandez à quelqu’un de votre entourage de changer sa litière ou mettez des gants pour le faire ; le bac sera lavé à l’eau chaude avec un peu d’eau de Javel.
Au cas où le médecin vous aurait prescrit de vous reposer, mais que vous n’ayez pas les moyens de vous faire aider pour les travaux ménagers ou les soins de vos enfants, demandez à l’assistante sociale de votre mairie si vous ne pouvez pas bénéficier d’une aide familiale ; elle vous donnera également la liste des associations qui pourraient vous aider.

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